Nous en étions restés à l'eau circulant en permanence dans nos UTA, avec une température d'entrée de 40 °C et un débit de 800 litres par heure (en moyenne sur la résidence). L'eau traverse un serpentin qui sert d'échangeur de chaleur avec le courant d'air créé par le ventilateur "marche-arret", selon les besoins commandés par les thermostats de l'appartement. Nous pouvons paramètrer (calculer) les échanges, avec par exemple un débit d'air de 300 mètres cube par heure (ce qui est déja un peu bruyant) :
- L'air aspiré dans le faux plafond (un peu plus chaud que celui du local) est à 21 °C ; au maximum, il sortira à 40 °C mais comme rien n'est parfait, un rendement de 0.8 est appréciable (encrassement, .....) et l'augmentation de température de l'air est identifiable à une valeur de (40 - 21) x 0.8 = 15 °C
- La puissance calorifique (chaleur par unité d temps) échangée, cédée par l'eau chaude, est égale à celle prise par l'air et :
800 x (40 - y) = 300 x 15 x k
y est la températurede sortie de l'eau
k est voisin de 0.3
(k est le rapport des chaleurs spécifiques des deux fluides (air et eau), c'est à dire
la quantité de chaleur qu'ils contiennent par unité de volume)
d'où y (température de sortie del'eau) = 38.3 °C soit écart entrée - sortie = 1.7 °C
Application au comptage d'énergie :
- Les compteurs d'énergie qui équipent nos UTA n'ont pas de garantie légale de leurs informations au dessous d'un seuil de 3 °C, et nous les utilisons en moyenne à 1.7 °C ; ils disposent également d'un seuil de mesure de la température au niveau de +/- 0.5 °C
- Dans leurs conditions d'emploi, nos compteurs présentent donc une incertitude (risque d'erreur) de l'ordre de +/- 35 %, soit une indication de consmmation du simple au double pour la même valeur réelle
Merci de votre attention
La prochaine fois, nous reparlerons de DPE et bilan thermique de notre construction, si vous le voulez bien, et en essayant d'être pédagogue